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PROJET D’USINE DE PRODUCTION DE PANNEAUX À BASE DE BOIS (SWISS KRONO) ET SON RACCORDEMENT ÉLECTRIQUE (RTE) À FARGUES-SUR-OURBISE (47)

Avis

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  • USINE NON POLLUANTE????NORME COLLE/DILUANTS ETC........???????

  • Cette nouvelle usine à FARGUES 47 est une tres bonne idee et une chance pour le massif landais. En tant que sylviculteur je suis conscient que notre production de bois à besoin de nouvelles industries pour engloutir le bois de trituration,notamment apres les tempetes

  • Bonjour, Etant propriétaire forestier sur la commune de Fargues-sur-Ourbise, je suis heureux de découvrir le projet d'usine de SWISS KRONO. Durant la phase de croissance de mes arbres, je suis contraint d'effectuer des éclaircies régulières afin d'éliminer les arbres dominés, mal conformés, malades, etc, et permettre aux arbres les plus résistants de se développer, de stocker du carbone, et au final de constituer une belle forêt. Ces bois d'éclaircie doivent obligatoirement être sortis des parcelles pour des raisons sanitaires. Ils ne peuvent actuellement être utilisés dans le secteur faute d'usines. Ils parcourent de longues distance pour pouvoir trouver preneur, ce qui diminue leur valeur résiduelle et augmente l'impact carbone consécutif au transport lointain. L'usine de SWISS KRONO étant appelée à transformer sur place ces bois d'éclaircie, je forme des voeux pour que le projet devienne rapidement réalité, au bénéfice tant de l'environnement que du territoire. Bien cordialement, François Capes

  • Consulter l'avis

    Bonjour,

     

    Nous vous remercions pour votre question.

     

    En termes d’approvisionnement, le procédé de fabrication de panneaux OSB développé par SWISS KRONO permet une grande variété de diamètres, de 7 à 70 cm. Dans les faits, SWISS KRONO privilégie le bois de faible diamètre, et notamment le bois d’industrie (jusqu’à 20-25 cm de diamètre), qui ne devrait pas avoir d’impact sur la ressource en bois d’œuvre. 

     

    D’un point de vue économique, SWISS KRONO n’a bien sur aucun intérêt à installer cette usine sur une zone où il y aurait une tension sur la ressource. SWISS KRONO s’est ainsi appuyé sur des études quant à la disponibilité de la ressource (études de la DRAAF, étude SYSSO, étude FCBA, etc.), ainsi que sur l’avis de nombreux professionnels de la forêt. Toutes ces études convergent sur la disponibilité de la ressource à échéance 2030 et 2035.

     

    Notre plan d’approvisionnement a d’ailleurs reçu un avis favorable de la cellule biomasse de l’ADEME, qui a estimé que la ressource était suffisante pour répondre aux besoins de la future usine, et notamment en résineux.

     

    Par ailleurs, notre procédé offre une grande flexibilité dans l’approvisionnement, qui permet d’adapter les apports en fonction des gisements disponibles, entre feuillus et résineux par exemple, mais également entre types de diamètres comme nous l’avons dit. Contrairement aux procédés de fabrication d’OSB traditionnels, qui reposent essentiellement sur le résineux, le procédé SWISS KRONO permet d’aller jusqu’à 50% de feuillus (bouleau, châtaigner, etc.). Cela signifie que la future usine pourra prendre en compte d’éventuelles tensions sur certains types de bois pour faire évoluer son approvisionnement. SWISS KRONO travaillera d’ailleurs avec les différents acteurs locaux de la forêt pour suivre l’évolution des gisements et anticiper ces éventuels ajustements. 

     

    Enfin, il est prévu de recourir autant que possible à du bois recyclé, avec un objectif d’en utiliser 20% au minimum, ce qui permettra de soulager d’autant la ressource locale.

     

    De manière plus générale, SWISS KRONO souhaite s’inscrire dans une démarche d’optimisation de la ressource disponible sur le massif, en travaillant avec l’ensemble des acteurs à l’amélioration de la production, sur la mécanisation ou encore sur la formation des personnels.

  • Bonjour,
    Le projet Orpinia semble être une belle opportunité pour le territoire via la création d'un nombre important d'emplois mais aussi en apportant des débouchées supplémentaires à la filière bois locale.
    D'autre part, le choix d'un site d'implantation déjà anthropisé est, de mon point de vue, un argument supplémentaire en faveur du projet. Cordialement,
    Simon Palloure

  • Ce projet répond à des ambitions économiques plus qu'écologiques. L'usage de la biomasse forestière répond à une logique de réduction d'émission de CO2. Quel peut être le bilan carbone de cette industrie du broyage du bois puis de recollage avec des matériaux synthétiques ??? La multiplication de projets similaires (E'cho 1 et 2, Orpinia) ne prend pas en compte les prélèvements actuels sur les forêts liés a des filières plus classiques et plus vertueuses (scieries, chimie du pin). La forêt de Gascogne subit déjà des prédations sauvages sur les massifs de pin maritimes (dessouchages) et sur les ripisylves de zones humides (aulnaies, sauleraies). Que devient le bilan annuel des prélèvement avec un tel projet ? La filière scierie a une meilleure valeur ajoutée sur le territoire avec un impact carbone plus faible. Elle permet un usage plus local, patrimonial et durable de la forêt et doit être aidé pour affronter les changements climatiques. L'équilibre climatique du triangle Aquitain (température, hydrologie) donc son habitabilité dépend de votre décision. Bon débat qui se doit d'être constructif.

  • Les modalités de concertation concernant le périmètre défini pour 23 communes reparties sur trois communautés de communes n'a pas été respecté. La communauté de communes du confluent et coteaux de Prayssas compétente en matière de plannification et d'urbanisme n'a été d'aucune manière saisie ou associée à cette concertation. Or cette dernière est nécessaire compte tenu de l'incidence de ce projet sur les développements en cours d'étude sur le territoire et notamment dans le cadre de la mise en oeuvre d'un Plan Local d'Urbanisme Intercommunal. D'autres part, les huit communes de la CC du Confluent et des Coteaux de Prayssas sont concernées par les forêts de leur territoire et surtout par le problème génée par les camions supplémentaires qui viendront circuler sur notre territoire dont les voiries ne sont pas adaptés.

    Réponse du porteur de projet :

    Bonjour,

    Nous vous remercions pour votre contribution.

    Pour apporter une précision à votre remarque, le périmètre de la concertation de 23 communes correspond à un périmètre règlementaire, au sein duquel la concertation doit être annoncée par un affichage règlementaire en mairie et sur lequel le public doit pouvoir accéder aux documents d’information pendant toute la durée de la concertation.

    Conformément à ces exigences, un avis règlementaire a ainsi été affiché dans chacune des 23 mairies du périmètre, comme l’attestent les certificats d’affichage disponibles ici.

    Cependant, ce périmètre ne vise nullement à restreindre la participation du public ni l’accès aux informations : tout personne résident hors de ce périmètre – qu’il s’agisse d’un citoyen, d’un élu, d’un représentant associatif ou d’une entreprise – peut bien sûr participer à la concertation s’il se sent concerné par le projet.


    Afin de relayer l’information au plus grand nombre, un courrier d’information et d’invitation a été adressé fin août aux élus du territoire ainsi qu’aux associations, ce qui a permis à certains acteurs de relayer l’information sur leurs propres supports de communication. Un communiqué de presse a également été diffusé avant l’ouverture de la concertation pour annoncer cette ouverture dans la presse.
     

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