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PROJET D’USINE DE PRODUCTION DE PANNEAUX À BASE DE BOIS (SWISS KRONO) ET SON RACCORDEMENT ÉLECTRIQUE (RTE) À FARGUES-SUR-OURBISE (47)

Contributions adressées aux garants

Retrouvez ici, après modération, l’ensemble des contributions adressées aux garants.

  • Messieurs les Garants,

    Une erreur s'est glissée sur le document PJ1.
     

    Nous lisons page 29 :

    Un stockage automatisé de rondins de bois, permettant

    le stockage de 120 000 m3 de bois (70 000

    tonnes sèches) sur une hauteur de 8 mètres ;
     

    Mais page 32 :

    Au total, la capacité de stockage sera de l’ordre de

    120 000 m3 de rondins de bois, soit l’équivalent de

    70 000 tonnes vertes (non séchées).
     

    Pourriez-vous nous indiquer si les bois stockés représentent un tonnage sec ou vert ?

    Pourriez-vous également demander au porteur de projet de corriger ses documents.


    Réponse apportée par les garants :

     

    Bonjour,

    Merci  pour vos remarques.

    Après vérifications il s’agit de 70 000 tonnes vertes.

    La modification du document a été effectuée.

    Cordialement,
     

    Denis SALLES et Jean Marc DIVINA
    Garants de la CNDP

  • Bonsoir Mr Divina, 

    Je vous propose quelques questions.

     Cordlt,

    Mr BETUING Gilles

     

    Consulter la contribution
     

    Réponse du porteur de projet :
     

    Bonjour,


    Nous vous remercions pour votre contribution.


    Le forage est encore à l’étude. Un expert mandaté par l'Agence régionale de santé mène des investigations hydrogéologiques afin de tenir compte de la présence des nappes phréatiques et des cours d'eau environnants, tels que l'Ourbise et l'Avance.

    Aucun prélèvement d'eau ne serait prévu dans le lit majeur des cours d'eau superficiels.


    Il n'y aurait pas de rejets liés au procédé industriel puisque plus de 90 % de l'eau s'évaporerait dans l'atmosphère. Le reste serait récupéré et injecté dans le traitement biologique avant d'être réintégré dans le procédé.


    Seules les eaux pluviales seraient acheminées, après traitement, vers un bassin de rétention avant rejet dans le milieu.


    Une surveillance systématique de la qualité des eaux serait mise en place, notamment avec l’installation de piézomètres en amont et en aval.
    La conception des bâtiments tiendra compte des études hydrogéologiques, intégrant les contraintes des sols et sous-sols.


    Tous les stockages de produits ou lignes de fabrication où seraient utilisés des produits seront sur rétention.


    Concernant les produits utilisés, le procédé de fabrication des panneaux OSB nécessite un mélange collant à base d’eau et de PMDI (Polymères Diphenylmethane Diisocyanate).


    Pour la machinerie, une huile thermique serait utilisée pour le chauffage de la presse, tandis que des huiles et graisses industrielles standards seraient employées pour la maintenance des installations.


    Concernant les poussières, l’engagement réglementaire pour SWISS KRONO serait de 10 mg par normo mètre cube (Nm³), conformément aux valeurs limites d’émission. Au niveau de l’ensemble du site, cela représente un maximum de 265 kg par jour, dont 91 kg issus des installations de dépoussiérage, 56 kg issus de la presse et 118 kg issus des filtres.


    Au sujet des fumées, les produits chimiques utilisés dans le procédé ne se retrouveraient pas dans les rejets. En effet, les fumées résulteraient uniquement du séchage des lamelles, qui se fait sans produits chimiques.


    Il n’y aurait pas de stockage de l’eau utilisée pour les laveurs, celle-ci serait rejetée sous forme de vapeur d’eau.


    Concernant les autres points. Ils seront précisés lors de la demande d'autorisation d'exploiter.
     

  • Bjr Mr Divina,

    Je vous envoie une autre question concernant Le MTD (meilleure technique disponible)

    Comment sont organisé les améliorations techniques? 

    Qui demande ces améliorations? L’entreprise? L’administration? 

    Quand une amélioration est au point combien de temps pour la mettre en œuvre?

     

    Cordlt 

    Mr BETUING 

    Réponse du porteur de projet :

    Bonjour,

    Nous vous remercions pour votre question.

    Les améliorations techniques sont généralement organisées par le porteur de projet, en réponse à des exigences réglementaires ou à des évolutions technologiques.

    Elles peuvent être demandées par l’administration dans le cadre de la mise à jour des MTD.

    Le délai de mise en œuvre peut dépendre de la complexité de l’amélioration, mais est souvent fixé par des échéances réglementaires.
     

  • Bonsoir Messieurs SALLES ET DIVINA, ne pouvant plus passer par le site de la CNDP, je vous adresse la contribution de la SEPANLOG à la Commission Nationale du Débat Public au sujet du projet d'usine ORPINIA à Fargues sur Ourbise (47700) : 

    1) gisement de bois

    Inquiétudes sur la pérennité d'approvisionnement du bois à cause d'une augmentation démesurée du prélèvement de bois dans les forêts, les bois, les haies et les ripisylves pour les 3 usages (bois d'œuvre, industrie, énergie).

    Des études sérieuses annoncent des résultats contradictoires sur la capacité de fournir localement et dans la durée, la quantité nécessaire pour alimenter l'usine.

    Il est impossible de multiplier les projets industriels de cette importance sans mettre en péril le gisement bois du sud-ouest, ce qui entraîne l'obligation d'annuler le projet E-CHO de biocarburant à Lacq.

    Le gisement forestier actuel ne permet pas de réaliser ORPINIA + E_CHO.

    2) pompage de l'eau

    Le pompage de 20.000 m3 par mois par un puits proche du site, creusé à moins 20m, semble problématique en période de canicule alors que ces périodes sont annoncées plus fréquentes dans l'avenir.

    Quelle serait l'influence de ce pompage sur l'alimentation en eau potable du secteur et sur la biodiversité des 2 sites Natura 2.000 voisins : Avance (1km) et Ourbise (4km).

    3) pollution par les poussières

    Combien de kilogrammes de poussières seront envoyés chaque année dans l'atmosphère et qui retomberont à un moment sur le sol.

    4) préservation de la biodiversité

    La zone de ce projet est très fréquentée par les amphibiens entre janvier et mars ce qui justifierait de défricher et même de réaliser les clôtures à amphibiens, avant le 1er janvier. 

    Prévoir des espèces locales et mellifères avec un suivi de la plantation, pour les haies qui seront implantées.

    Pour les milieux ouverts favorables aux fadet des laîches, il faut s'assurer de la présence de molinie voire de l'implanter si besoin.

    L'installation d'une catiche ou de nichoirs à chauves-souris semble superflue (risque de greenwashing) pour une site d'alimentation et non de refuge ou encore moins de reproduction, pour la loutre et les chiroptères. Plutôt laisser quelques vieux arbres à proximité de la zone de compensation et clôturer de façon étanche aux amphibiens uniquement le site industriel.

    L'absence de clôture autour de la zone de compensation sera favorable aux espèces peu mobiles et facilitera les suivis naturalistes.

    Demande de prévoir une communication / sensibilisation à l’ensemble des personnels et prestataires des travaux, pour la faune susceptible d’être présente sur site : cistude, amphibiens,..afin d'anticiper avec la DREAL, tout déplacement d’espèces protégées.

    Comment seront alimentées en eau les 26 petites mares créées dans la zone de compensation.

    5) poursuite des contrôles et suivis :

    Pendant toute la durée de fonctionnement de l'usine de Fargues, et en parallèle des contrôles qualité et quantité (air, eau, sol), il serait souhaitable de faire des suivis naturalistes des espèces protégées faunes / flores autour du site de l'usine, et à proximité des 2 sites Natura 2.000 Avance et Ourbise, afin d'évaluer d'éventuelles conséquences de l'activité industrielle.

    6) travaux RTE

    Demande d'un diagnostic chauves-souris avant les travaux de franchissement du câble le long des 2 ponts sur l'Avance et la Gélise.

    Aiguillon vendredi 18 octobre 2024 (20h40)
    Pierre SALANE (Président SEPANLOG)

    Réponse :
    Bonjour,

    Nous vous remercions pour votre contribution.

    Vous trouverez via le lien suivant la réponse apportée par RTE au point n°6 relatif au diagnostic chauve-souris.
    Cliquez ICI.

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