Questions
Retrouvez ici, après modération, l’ensemble des questions publiées sur le site internet.
Cette usine va utilise de l'eau ,prise où dans la l'AVANCE où L'OURBISE ??????????
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
L’alimentation en eau de la future installation proviendra de trois sources d’approvisionnement différentes :
• Le réseau d’alimentation en eau potable (40 m3 /mois) pour les usages sanitaires ;
• Le forage mis en œuvre au droit du site (20 000 m3 /mois) ;
• Les eaux pluviales collectées au droit du stockage de bois ronds, qui seront traitées puis réinjectées dans les eaux de process.
Il n'est donc pas prévu de prélèvement dans les cours d'eau du territoire, qu'il s'agisse de l'Avance ou de l'Ourbise.
Utilisation beaucoup d'eau pris sur l"AVANCE où forage,,,,,,,,,,,,????????????
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
L’alimentation en eau de la future installation proviendra de trois sources d’approvisionnement différentes :
• Le réseau d’alimentation en eau potable (40 m3 /mois) pour les usages sanitaires ;
• Le forage mis en œuvre au droit du site (20 000 m3 /mois) ;
• Les eaux pluviales collectées au droit du stockage de bois ronds, qui seront traitées puis réinjectées dans les eaux de process.
Il n'est donc pas prévu de prélèvement dans les cours d'eau du territoire, qu'il s'agisse de l'Avance ou de l'Ourbise.
Bonjour, pouvez-vous préciser : - en quoi consiste la seconde tranche et quels seront ses critères de déclenchement et sa procédure? - Le dossier évoque un forage et un prélèvement en eau de 20 000 m3, quelles sont les modalité de contrôle de ce prélèvement, ses compensations ? Quelle incidence sur la nappe phréatique? sur ses niveaux notamment et le risque encouru par les zones humides ? - Une telle consommation d'eau induit un rejet quasi équivalent, ou et dans quelles conditions (qualité, quantité, débit, température) ces eaux sont-elles rejetées et avec quel suivi? - Pouvez-vous proposer un calcul du volume de financement public rapporté au nombre d'emplois pérennes induits directs et indirects ? (raccordement électriques inclus) ? - Une étude de la fréquentation routière actuelle et de l'accidentologie du secteur est -elle prévue ?, de l'incidence sonore ? Enfin pourquoi l'adresse du site de la concertation ne figure-t-il pas sur le site de la CNDP comme il est d'usage ? En vous remerciant pour ces précisions
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Le projet Orpinia prévoit deux phases. La phase 2 du projet correspond à un investissement complémentaire de 52 millions d’euros et à la mise en service d’une deuxième ligne d’alimentation en matière première, qui permettrait de porter la capacité de production de panneaux OSB de l’usine à 600 000 m³, contre 420 000 m³ en phase 1. Le déclenchement de cette phase 2, envisagé deux à trois ans après la mise en service de l’usine, dépendra de la pertinence de l’investissement au regard des perspectives offertes alors par le marché. Si la décision d’engager la phase 2 est prise, l’étude d’impact sera mise à jour pour le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation environnementale. Ce deuxième dossier prendra en compte tous les effets observés et le retour d’expérience liés à la mise en route de la phase 1. S’agissant de l’alimentation électrique, le raccordement initial serait dimensionné pour supporter la phase 2.
L’incidence du prélèvement sur la nappe phréatique et les eaux superficielles sera précisément évaluée dans le cadre de l’étude d’impact en cours de réalisation, tout comme les impacts potentiels sur les zones humides et la ressource en eau de manière plus globale. Quoi qu’il en soit, un forage de surveillance ainsi que l'installation de piézomètres sont d’ores et déjà prévus pour assurer un suivi régulier. L’étude d’impact abordera aussi le volet biodiversité, le diagnostic de pollution des sols et intègrera l’évaluation des effets cumulés.
Au sujet des rejets, les eaux usées seront rejetées après traitement. Les eaux usées des locaux sociaux seront traitées par une station sur le site, puis infiltrées dans les procédés après contrôle. Les eaux de ruissellement sur les voiries qui n’auront pu être utilisées en fabrication et les eaux du parc à bois seront traitées par dessableur, déshuileur/débourbeur, avec un rejet dans un fossé intégré dans le bassin versant de l’Avance. Les eaux de procédé seront stockées et traitées par des moyens biologiques et membranaires pour être majoritairement recyclées dans les procédés. Seuls les volumes excédentaires seront rejetés dans le fossé intégré dans le bassin versant de l’Avance.
Plus généralement, c’est l’arrêté d’autorisation délivré par la préfecture à l'issue de l'enquête publique, qui suivra la phase de concertation préalable ainsi que les conclusions de l’étude d’impact, qui devra définir précisément les mesures de suivi à mettre en œuvre par le porteur de projet en matière de protection de l'environnement, de santé publique et de sécurité.
Concernant le trafic routier, une étude a été réalisée sur le trafic généré par le projet Orpinia sur la D8 à Fargues-sur-Ourbise. Le trafic viendrait se substituer à celui précédemment induit par le site actuel de stockage et de transformation du bois de tempête, dont l'activité, entre 2010 et 2021, nécessitait plusieurs centaines de poids lourds chaque jour. Une étude de trafic a été réalisée permettant l’estimation des flux routiers liés à l’approvisionnement en matières premières et à l’expédition des produits finis. Pour l’approvisionnement, 190 camions circuleraient chaque jour : 75 emprunteraient l’itinéraire Est via l’A62, tandis que 115 passeraient par l’itinéraire Ouest et l’A65. En ce qui concerne l’expédition des produits finis, 70 camions seraient mobilisés quotidiennement, répartis équitablement entre les deux directions, avec la moitié prenant l’itinéraire Est vers l’A62 et l’autre moitié se dirigeant vers l’Ouest via l’A65. En l'absence de transport de matières dangereuses induit par le projet, l'étude d'accidentologie n'est pas requise.Le financement public du projet est estimé à environ 25 millions d'euros, sous forme de subventions de l'État dans le cadre du plan d'investissement France 2030, pour 140 emplois directs créés et 500 emplois indirects.
Au sujet de l’affichage du site internet de la concertation sur le site internet de la CNDP, le nécessaire a bien été fait par la CNDP. Le site de la concertation est accessible depuis ce celui de la CNDP.
Vu l’ampleur du projet il y aura davantage de camions , Casteljaloux souffre déjà beaucoup trop de cela. L’axe Mont-de-Marsan a Marmande traverse notre ville. Pourquoi ne pas profiter de ce projet pour contourner Casteljaloux plus au large et desservir ce projet par la même occasion ? Quel sont les flux de transport prévus , produit brut et produits transformés ?
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Voici les estimations concernant les flux routiers liés à l’approvisionnement en matières premières et à l’expédition des produits finis :
Approvisionnement en matières premières : 190 camions par jour. Parmi eux, 75 emprunteraient l’itinéraire Est via l’A62, tandis que 115 passeraient par l’itinéraire Ouest et l’A65.
Expédition des produits finis : 70 camions par jour, répartis équitablement entre les deux directions. La moitié prendrait l’itinéraire Est vers l’A62, et l’autre moitié se dirigerait vers l’Ouest via l’A65.
Le trafic qui serait généré par le projet Orpinia viendrait se substituer au trafic induit par le site actuel de stockage et de transformation du bois de tempête, dont l’activité entre 2010 et 2021 avait nécessité plusieurs centaines de poids-lourds par jour.
Concernant le sujet du contournement de Casteljaloux, celui-ci est du ressort de la collectivité.Bonjour, Voici mes questions : 1 Le projet évoque une seconde tranche, quel est son seuil de déclenchement, quelles sont ses impacts environnementaux supplémentaires (Traffic routier, consommations d'eau/rejets, qualité de l'air, alimentation électrique) 2 Le dossier et les réponse aux questions publiées annonce un prélèvement d'eau mensuel de 20 000 m3 directement dans la nappes, soit 240 000 m3 annuels ( l'équivalent des plus grosses mégabassines). La nappe phréatique est elle en capacité de supporter un tel volume de prélèvement annuel, sans baisser et risquer d'assécher les zones humides protégées ? sans menacer les cours d'eau sensibles? sans impacter les prélèvements agricoles existants. Corolaire comment et qui contrôle ces quantités prélevées ? 3 Il est prévu d'infiltrer les rejets d'eau épurées issues du process directement sur site : Pourquoi ces eaux ne sont elles pas ré-utilisée pour le process (si elles sont correctement épurées où est la difficulté ?). Quels sont les risques en cas de défaut du système d'épuration ( pollution de la nappe, captages d'eau potable, etc....)? 4 Cette zone géographique semble cartographiée pour des possibles zones de remontée de nappe, celle-ci est donc affleurante : quelles sont les précautions mises en œuvre pour prévenir la dépollution des eaux de ruissèlement.? 5 Le dossier annonce une augmentation du trafic routier significative : Quelles sont le compensations des pollution atmosphérique et rejets CO2, les aménagements de sécurité routière induits par le projet, les aménagements pour protéger la faune ? 6 Une étude sur le volet routier est-elle prévue ? 7 Pouvez-vous indiquer le ratio financement public/emplois créés ? (en distinguant direct et indirects) 8 J'ai posé plusieurs question le 11/09 pouvez-vous indiquer pour quels motif(s) celles-ci n'ont pas été ni publiées à ce jour (26/09), ni encore mins répondues malgré un accusé de réception du 12/09 ?
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Le projet Orpinia prévoit deux phases. La phase 2 du projet correspond à un investissement complémentaire de 52 millions d’euros et à la mise en service d’une deuxième ligne d’alimentation en matière première, qui permettrait de porter la capacité de production de panneaux OSB de l’usine à 600 000 m³, contre 420 000 m³ en phase 1. Le déclenchement de cette phase 2, envisagé deux à trois ans après la mise en service de l’usine, dépendra de la pertinence de l’investissement au regard des perspectives offertes alors par le marché. Si la décision d’engager la phase 2 est prise, l’étude d’impact sera mise à jour pour le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation environnementale. Ce deuxième dossier prendra en compte tous les effets observés et le retour d’expérience liés à la mise en route de la phase 1. S’agissant de l’alimentation électrique, le raccordement initial serait dimensionné pour supporter la phase 2.
L’incidence du prélèvement sur la nappe phréatique et les eaux superficielles sera précisément évaluée dans le cadre de l’étude d’impact en cours de réalisation, tout comme les impacts potentiels sur les zones humides et la ressource en eau de manière plus globale. Quoi qu’il en soit, un forage de surveillance ainsi que l'installation de piézomètres sont d’ores et déjà prévus pour assurer un suivi régulier. L’étude d’impact abordera aussi le volet biodiversité, le diagnostic de pollution des sols et intègrera l’évaluation des effets cumulés.
Au sujet des rejets, les eaux usées seront rejetées après traitement. Les eaux usées des locaux sociaux seront traitées par une station sur le site, puis infiltrées dans les procédés après contrôle. Les eaux de ruissellement sur les voiries qui n’auront pu être utilisées en fabrication et les eaux du parc à bois seront traitées par dessableur, déshuileur/débourbeur, avec un rejet dans un fossé intégré dans le bassin versant de l’Avance. Les eaux de procédé seront stockées et traitées par des moyens biologiques et membranaires pour être majoritairement recyclées dans les procédés. Seuls les volumes excédentaires seront rejetés dans le fossé intégré dans le bassin versant de l’Avance.
Plus généralement, c’est l’arrêté d’autorisation délivré par la préfecture à l'issue de l'enquête publique, qui suivra la phase de concertation préalable ainsi que les conclusions de l’étude d’impact, qui devra définir précisément les mesures de suivi à mettre en œuvre par le porteur de projet en matière de protection de l'environnement, de santé publique et de sécurité.
Concernant le trafic routier, une étude a été réalisée sur le trafic généré par le projet Orpinia sur la D8 à Fargues-sur-Ourbise. Le trafic viendrait se substituer à celui précédemment induit par le site actuel de stockage et de transformation du bois de tempête, dont l'activité, entre 2010 et 2021, nécessitait plusieurs centaines de poids lourds chaque jour. Une étude de trafic a été réalisée permettant l’estimation des flux routiers liés à l’approvisionnement en matières premières et à l’expédition des produits finis. Pour l’approvisionnement, 190 camions circuleraient chaque jour : 75 emprunteraient l’itinéraire Est via l’A62, tandis que 115 passeraient par l’itinéraire Ouest et l’A65. En ce qui concerne l’expédition des produits finis, 70 camions seraient mobilisés quotidiennement, répartis équitablement entre les deux directions, avec la moitié prenant l’itinéraire Est vers l’A62 et l’autre moitié se dirigeant vers l’Ouest via l’A65. En l'absence de transport de matières dangereuses induit par le projet, l'étude d'accidentologie n'est pas requise.
Le financement public du projet est estimé à environ 25 millions d'euros, sous forme de subventions de l'État dans le cadre du plan d'investissement France 2030, pour 140 emplois directs créés et 500 emplois indirects.
Au sujet de l’affichage du site internet de la concertation sur le site internet de la CNDP, le nécessaire a bien été fait par la CNDP. Le site de la concertation est accessible depuis celui de la CNDP.
Enfin, nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour le délai de réponse à votre question. Étant donné votre rôle de garante auprès de la Commission nationale du débat public, il nous a semblé pertinent de consulter d'abord les garants de la concertation autour du projet Orpinia afin de déterminer les modalités les plus appropriées afin de vous répondre.Bonjour,
Quelles sont les caractéristiques du forage : profondeur - variation du niveau de la nappe depuis 10 ans antérieurs et prévisionnel - autres usagers de cette nappe - pollutions actuelles de l'eau et son évolutions - les données piezo métriques sont elles accessibles ?
Quelles sont les modalités de traitement des eaux polluées : STEP - phytoépuration - pédoépuration - destinations des boues - .... ?
Où vont aller ces 20 000 m3 par mois ? Etat de l'Ourbise et de l'Avance : y a t il des zones en ASSEC en aval de l'usine projetée ?
Quels sont les débits d'étiage et de crise de ces 2 rivières ?
Sont elles alimentées par le système Neste ? Pourquoi ne pas se raccorder au système Neste via la la CACG comme le font les agriculteurs au lieu de forer ?
Pourquoi le stockage de l'eau de pluie n'est pas envisagé pour fournir l'eau process et SDISS ?
Quels sont les volumes des bassins d'orages ?
Quelle est la pluviométrie annuelle de la zone ?
Quelles ont été les hauteurs de pluie maximales par heure ? Pour quelles durées ?
La ligne de 63 000V enterrées pourra délivrer quelle énergie électrique annuelle en pointe et en moyenne ?
Y a t il une couverture photovoltaïque des bâtiments et des parkings ?
Y a t il des projets PV locaux qui pourraient utiliser cette ligne ?
140 emplois directs ne mériteraient ils pas la construction de logements à proximité et d'un hôtel d'entreprises avec un minimum de services ?
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Le forage est encore à l’étude. Un expert mandaté par l'Agence régionale de santé mène des investigations hydrogéologiques, afin de tenir compte de la présence des nappes phréatiques et des cours d'eau environnants, tels que l'Ourbise et l'Avance. Aucun prélèvement d'eau ne serait prévu dans le lit majeur des cours d'eau superficiels.
Les besoins sont estimés à 20 000 m³ par mois. Cette eau serait ponctuellement utilisée pour le remplissage des cuves d’extinction incendie. Elle servirait principalement au procédé de mélange collant des panneaux et au lavage des fumées pour l'abattage des poussières de bois.
Il n'y aurait pas de rejets liés au procédé industriel puisque plus de 90 % de l'eau s'évaporerait dans l'atmosphère. Le reste serait récupéré et injecté dans le traitement biologique avant d'être réintégré dans le procédé.
La consommation d’eau utilisée pour les sanitaires des locaux sociaux est estimée à 40 m³ par mois. Les rejets seraient traités par une station de traitement des eaux usées puis utilisés pour épandage.
Les eaux pluviales provenant des toitures et des voiries seraient collectées dans deux bassins. Elles seraient ensuite traitées par un dessableur et déshuileur/débourbeur. Les quantités d'eau rejetées après traitement, dans le fossé de la D8, seraient identiques au niveau de la pluviométrie sur le site.
Les eaux pluviales issues du parc à bois, où les rondins sont stockés dans des cellules bétonnées, seraient collectées dans un bassin. Elles subiraient un traitement biologique avant d'être réinjectées dans le procédé. Les quantités d'eau rejetées, après traitement, seraient identiques au niveau de la pluviométrie sur le parc à bois.
L'étude d'impact environnemental prendra en compte les données pluviométriques spécifiques à la zone d'implantation de la future usine, ainsi que les informations objectives sur l'état des nappes phréatiques et des cours d'eau environnants.
Concernant la liaison souterraine de 63 000 volts, le dimensionnement d’un réseau électrique ne se fait pas sur le volume d’énergie à transporter mais sur la puissance maximale que doit alimenter ce réseau. La future liaison souterraine 63 000 volts qui raccordera le site de Swiss Krono au poste électrique de Nérac permettra de fournir la puissance électrique requise par l’usine, soit 30 MW à terme, en toutes circonstances.
Des projets locaux de production d’énergie photovoltaïque (PV) pourraient effectivement se raccorder sur la future liaison électrique s’ils le souhaitent.
La question du logement a été clairement identifiée par Swiss Krono, qui collabore activement avec les collectivités pour y apporter une solution. Cet aspect est un élément d’attractivité pour assurer le recrutement des futurs salariés du site, ainsi que l'accueil de leurs familles dans des conditions optimales.
Enfin, des panneaux photovoltaïques sont bien prévus sur les bâtiments de la future usine.
Bonjour,
Vous avez indiqué en réunion de concertation à Fargues Sur Ourbise que vos approvisionnements seront constitués de diamètre de 7 à 70 cm (alors que votre procédé de fabrication est au départ plutôt tourné vers des bois d'éclaircies qui devraient plutôt être de diamètre inférieur à 15 cm).
Etant de notre côté des industriels de bois d'oeuvre donc avec une utilisation de diamètre d'entrée supérieur à 25 cm, nous sommes particulièrement inquiets sur la pression que votre site ferait peser sur notre activité présente à Durance (soit 6 km environ de votre projet...) depuis 4 générations. vous remerciant pour votre retour, notamment sur la question des classes de diamètre sur vos approvisionnements.
Jérôme Betuing, PDG
Réponse du porteur de projet :Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Il a en effet été fait mention de bois de diamètre de 7 à 70 cm, qui correspondent aux spécifications SWISS KRONO. Cela signifie que le procédé de fabrication de panneaux OSB permet une grande variété de diamètres.
Dans les faits, SWISS KRONO privilégie le bois de faible diamètre, et notamment le bois d’industrie (jusqu’à 20-25 cm de diamètre), qui ne devrait pas avoir d’impact sur la ressource en bois d’œuvre.
D’un point de vue économique, SWISS KRONO n’a bien sur aucun intérêt à installer cette usine sur une zone où il y aurait une tension sur la ressource. SWISS KRONO s’est ainsi appuyé sur des études quant à la disponibilité de la ressource (études de la DRAAF, étude SYSSO, étude FCBA, etc.), ainsi que sur l’avis de nombreux professionnels de la forêt. Toutes ces études convergent sur la disponibilité de la ressource à échéance 2030 et 2035.
Notre plan d’approvisionnement a d’ailleurs reçu un avis favorable de la cellule biomasse de l’ADEME, qui a estimé que la ressource était suffisante pour répondre aux besoins de la future usine, et notamment en résineux.
Par ailleurs, notre procédé offre une grande flexibilité dans l’approvisionnement, qui permet d’adapter les apports en fonction des gisements disponibles, entre feuillus et résineux par exemple, mais également entre types de diamètres comme nous l’avons dit. Contrairement aux procédés de fabrication d’OSB traditionnels, qui reposent essentiellement sur le résineux, le procédé SWISS KRONO permet d’aller jusqu’à 50% de feuillus (bouleau, châtaigner, etc.). Cela signifie que la future usine pourra prendre en compte d’éventuelles tensions sur certains types de bois pour faire évoluer son approvisionnement. SWISS KRONO travaillera d’ailleurs avec les différents acteurs locaux de la forêt pour suivre l’évolution des gisements et anticiper ces éventuels ajustements.
Enfin, il est prévu de recourir autant que possible à du bois recyclé, avec un objectif d’en utiliser 20% au minimum, ce qui permettra de soulager d’autant la ressource locale.
De manière plus générale, SWISS KRONO souhaite s’inscrire dans une démarche d’optimisation de la ressource disponible sur le massif, en travaillant avec l’ensemble des acteurs à l’amélioration de la production, sur la mécanisation ou encore sur la formation des personnels.
La Fédération des Industries du Bois de Nouvelle-Aquitaine (FIBNA) est une organisation syndicale regroupant les entreprises d’Exploitation Forestière et de Transformation du bois implantées sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine autour de 6 sections professionnelles : Exploitation Forestière et Sciage, Deuxième transformation, Contreplaqués, Panneaux de Process, Industries Pâte, Papier et chimie verte et Bois Energie. Le rôle premier de la FIBNA est la représentation de l’exploitation forestière et de l’industrie. Elle est force de proposition auprès des instances politiques, administratives et professionnelles régionales et nationales. La FIBNA plaide pour une activité industrielle soutenue avec des développements industriels qui doivent se réaliser en corrélation avec ceux de la ressource et de l’exploitation forestière. 1. L’Etude sur la disponibilité de la Ressource pin maritime du FCBA : celle intégrée sur le site n’est pas la version finalisée. A-t-il été pris en compte et intégré dans la réflexion les résultats et les conclusions de cette étude conduite et validée par l’ensemble des acteurs de la filière dont le SERFOB (DRAAF – NA) sur l’évolution, par pas de 5 ans, de la disponibilité de la ressource en Pin Maritime corrélée à celle des besoins en bois ronds des entreprises déjà implantées (sur le massif et hors massif) ? 2. Les disponibilités de la ressource présentées dans le scénario B (hypothèse haute) sont évaluées sans prise en considération des risques sanitaires (dont le risque inévitable du Nématode annoncé avec quasi-certitude aux alentours de 2030), des risques liés au changement climatique et de l’augmentation pour ces prochaines années du besoin important en moyens humains et techniques pour la réalisation sur le massif des Landes de Gascogne des éclaircies des peuplements reboisés après les tempêtes Martin 1999 (2èmes éclaircies) et Klaus 2009 (1ères éclaircies). A ce jour, les moyens humains disponibles et le parc machines sont insuffisants. A-t-il été mesuré et pris en compte ces risques ? 3. Quelle est précisément la zone d’approvisionnement de l’usine ? les données divergent d’une réunion à l’autre ou dans la presse. 120 kms autour de Fargues / Ourbise ? 150 kms ? 180 kms ? 4. Même question sur les consommations envisagées à court, moyen et long terme. Les volumes annoncés sont différents d’une intervention à l’autre. 5. Il est évoqué une extension supplémentaire (phase 3) : Serait-il possible d’avoir plus de précision sur l’échéance envisagée et le volume des consommations supplémentaires ? 6. Il est spécifié que le projet d’implantation en Lot-et-Garonne s’inscrit dans une volonté de relocalisation de la production et participera à la réindustrialisation souhaitée par le gouvernement dans le cadre d’engagements forts : décarbonation, approvisionnements en circuits courts, augmentation du nombre d’emplois industriels en Nouvelle-Aquitaine, L’étude Ressource FCBA souligne que le massif s’oriente vers une production de BO. La consommation en bois de l’usine sera amenée à mobiliser une majorité de BO pour les approvisionnements. Ce qui va déséquilibrer le marché, provoquer une pénurie d’approvisionnements et contraindre les entreprises à s’approvisionner plus loin (réduction de l’impact environnemental nulle), fragiliser les entreprises déjà implantées, freiner leurs investissements, leur développement et leur compétitivité. Le résultat ne sera-t-il donc pas inverse à celui recherché avec une réindustrialisation annoncée qui entraînera forcément une désindustrialisation d’un territoire industriel régional dynamique, dense en emplois, générateur d’un nombre important d’emplois au m3 produit ? Et une transformation de la forêt en une forêt de petits bois ? Dans l’état actuel de nos connaissances du dossier nous nous opposons formellement à celui-ci.
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Dans les faits, SWISS KRONO privilégie le bois de faible diamètre, et notamment le bois d’industrie (jusqu’à 20-25 cm de diamètre), qui ne devrait pas avoir d’impact sur la ressource en bois d’œuvre.
D’un point de vue économique, SWISS KRONO n’a bien sur aucun intérêt à installer cette usine sur une zone où il y aurait une tension sur la ressource. SWISS KRONO s’est ainsi appuyé sur des études quant à la disponibilité de la ressource (études de la DRAAF, étude SYSSO, étude FCBA, etc.), ainsi que sur l’avis de nombreux professionnels de la forêt. Toutes ces études convergent sur la disponibilité de la ressource à échéance 2030 et 2035.
Le plan d’approvisionnement a d’ailleurs reçu un avis favorable de la cellule biomasse de l’ADEME, qui a estimé que la ressource était suffisante pour répondre aux besoins de la future usine, et notamment en résineux.
Par ailleurs, le procédé offre une grande flexibilité dans l’approvisionnement, qui permet d’adapter les apports en fonction des gisements disponibles, entre feuillus et résineux par exemple, mais également entre types de diamètres comme nous l’avons dit. Contrairement aux procédés de fabrication d’OSB traditionnels, qui reposent essentiellement sur le résineux, le procédé SWISS KRONO permet d’aller jusqu’à 50% de feuillus (bouleau, châtaigner, etc.). Cela signifie que la future usine pourra prendre en compte d’éventuelles tensions sur certains types de bois pour faire évoluer son approvisionnement. SWISS KRONO travaillera d’ailleurs avec les différents acteurs locaux de la forêt pour suivre l’évolution des gisements et anticiper ces éventuels ajustements.
Enfin, il est prévu de recourir autant que possible à du bois recyclé, avec un objectif d’en utiliser 20% au minimum, ce qui permettra de soulager d’autant la ressource locale.
De manière plus générale, SWISS KRONO souhaite s’inscrire dans une démarche d’optimisation de la ressource disponible sur le massif, en travaillant avec l’ensemble des acteurs à l’amélioration de la production, sur la mécanisation ou encore sur la formation des personnels.
En complément, à la demande des garants, une étude a été commandée sur la disponibilité de la ressource auprès d’experts de l’INRAE. Celle-ci sera prochainement mise en ligne sur le site de la concertation.
La zone d’approvisionnement de l’usine est de 120 kilomètres autour de Fargues-sur-Ourbise. Le chiffre de 180 kilomètre correspond à la zone d’approvisionnement de l’usine de Swiss Krono à Sully-sur-Loire.
Concernant les volumes de bois nécessaires, la phase 1, prévoyant une production de 420 000 m³/an de panneaux OSB, nécessitera un approvisionnement annuel de 294 000 tonnes de bois sec (ou 550 000 tonnes de bois vert), réparti de la manière suivante :
• 147 000 tonnes sèches de bois rond forestier type
résineux (50%) ;
• 88 200 tonnes sèches de bois rond forestier types
feuillus (30%) ;
• 44 100 tonnes sèches de bois fin de vie et bois déchets (15%) ;
• 14 700 tonnes sèches de sous-produits de l’industrie de transformation du bois (5%).
Concernant la phase 3, celle-ci reste très hypothétique et aucune étude n’a été faite à ce sujet.
Pourriez vous indiquer précisément les montants de financement publics accordés sur ce projet : _ Sur l'implantation elle même ( y compris chaudière biomasse) _ Sur la contribution RTE _ Sur les aides publiques à mettre en place sur les infrastructures logistiques ( voirie notamment) _ Autres ?
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Le projet bénéficie d’un soutien financier de l’État dans le cadre du plan France 2030 incluant 24,8 millions d’euros pour le développement de la chaudière biomasse et 8 millions d’euros pour l’industrialisation des systèmes constructifs.
En ce qui concerne le raccordement du site au réseau électrique, le coût total est estimé à 23,8 millions d’euros selon les conditions économiques de 2023. Ce montant est financé à 70% par Swiss Krono et 30% par RTE. Cette règle de partage des coûts de raccordement s’applique à tous consommateur désirant se raccorder au réseau public de transport d’électricité en France. La nouvelle liaison électrique de raccordement devient un ouvrage à part entière du réseau public de transport d’électricité.
Concernant les aménagements routiers à l’entrée du site, ils seront à la charge de Swiss Krono.
Y aura t il un dispositif spécifique d'accompagnement des PME du secteur bois du territoire qui vont être immanquablement impactés par le pression en matière de ressources humaines générées par le projet?
Réponse du porteur de projet :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Le porteur de projet a pleinement identifié les enjeux liés à la formation et à la disponibilité de la main-d'œuvre. Il collabore étroitement avec les collectivités locales et France Travail pour assurer une intégration harmonieuse du projet dans le tissu économique et social existant.